Contre/Bandes : C’est quoi?

Contre/Bandes, subst.plur.fém.masc.hérétique
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃tʀ əbɑ ̃:d].

Qui sommes-nous ?

Contre/bandes est un collectif liégeois dont le but est de penser, transformer et déconstruire les stéréotypes de genre, mais aussi les normes et les catégories. Sans étiquette particulière, il regroupe des personnes aux sensibilités différentes issues de milieux artistiques, militants, scientifiques, autodidactes, etc.

Notre philosophie

Contre/Bandes sert de « label » pour identifier et réunir dans un agenda commun, les partenaires et initiatives qui questionnent et subvertissent les genres et les normes.

2014 : Festival Contre/Bandes #1

Nous avons fait le pari de l’éclectisme et de la ramification des lieux et propositions pour toucher un public large et hétérogène, et favoriser le décloisonnement des contenus, pratiques, savoirs, productions et publics.

Chacun.e a invité dans son réseau une série d’associations, collectifs, individus et institutions pour qu’elles/ils proposent des événements qui résonnent avec la thématique. Les portes d’entrées étaient nombreuses et variées (expo, débats, ateliers, spectacles, projections, etc.)

2016 : Festival Contre/Bandes #2 : Les Limites Imaginaires

Après s’être volontairement affranchi d’une ligne éditoriale pour la première édition, C/B a choisi pour cette année la thématique des Limites Imaginaires.

Nous avons commencé à aborder la question des stéréotypes de genre, omniprésents autour de nous (pub, vie professionnelle, sociale et politique), en nous intéressant à ce qu’ils pouvaient engendrer et légitimer en termes de codage social.

Automatiquement nous avons glissé sur la frontière dichotomique homme/femme. Nous portons cette envie de nous interroger sur les conditions d’élaboration de cette frontière. Nous savons qu’elle n’existe pas telle quelle depuis toujours. Il existe une multiplicité d’autres frontières normatives comme animal/humain, folie/raison, nature/culture, etc. A y regarder plus près, on constate qu’elles bougent en réalité en fonction des époques et des contextes.

Cette édition des Limites Imaginaires répond au besoin de faire sauter le verrou de la « naturalité » des frontières, qui leur donne leur caractère préexistant, immuable, inchangeable, objectivable,inattaquable.

C’est ainsi qu’au départ des questions sur le genre, Contre/Bandes interroge aujourd’hui toutes les questions de normes sociales. A chaque partenaire de jouer avec ces limites – parfois très rigides parce qu’intériorisées- à partir des activités et des publics qui sont les siens.

En démontrant que les frontières sont poreuses et mouvantes, on peut créer de nouveaux espaces de vie et de pensée.